En dépassant le simple récit de cas individuels, Galères de femmes pose le problème majeur de la criminalisation de la toxicomanie et de l’échec évident des politiques de pure répression.
A Fleury-Mérogis, la plus grande prison de femmes d’Europe, 80% des détenues sont toxicomanes, 60% sont récidivistes, 45% sont séropositives. Ce film trace le portrait de sept d’entre elles pendant leur détention, au moment où elles "décrochent", puis dans leur tentative d’insertion et de réinsertion. Incarcérées pour trafic et consommation de drogue, ou pour des délits liés aux besoins de leur consommation, elles se trouvent en prison devant autant de difficultés à gérer leur toxicomanie qu’en liberté...
Ce film a été tourné durant trois années. Il nous permet de suivre avec une proximité terrible la quête de vie et de liberté de ces sept femmes. En dépassant le simple récit de cas individuels, "Galères de femmes" pose le problème majeur de la criminalisation de la toxicomanie et de l’échec évident des politiques de pure répression.